« Depuis ces dix années, j’ai toujours apprécié mes lundis matins pour ce qu’ils me procurent dans mon cheminement personnel. Tous ces moments sont précieux pour moi… je suis comblée pour ce qu’ils m’apportent. Ils sont importants dans ma semaine et rien ne peut les remplacer. J’ai côtoyé plusieurs familles lors des arrivées à La Maison ou aux moments de deuils vécus au fil des jours. Chaque arrivée pour moi me parle et m’ouvre à mieux vivre ces moments d’accueil. Certains ont été des voisins, de grandes amies avec qui j’avais partagé bien des bonheurs; d’autres, de simples gens dont je reconnais la souffrance et l’amour familial… Tous sont des êtres en besoin de bienveillance et de sérénité. C’est ma mission ! Je me sens pour eux une personne importante et je sais que je suis là, à chaque lundi, pour leur apporter réconfort et soutien, sourire et présence réconfortante. Ce petit témoignage, je le partage en reconnaissance pour tout ce que j’ai reçu depuis ces dix années. Ce n’est qu’une parcelle du bonheur qui fait de mon lundi, un soleil pour le reste de ma semaine. »
— Françoise Latulippe, bénévole à l’accueil depuis le 14 novembre 2009
« Depuis plusieurs années, je suis infirmière auxiliaire à La Maison et c’est ici que mon cœur a choisi de rester. C’est un grand privilège de pouvoir travailler dans cet environnement empreint de respect. Dans cette Maison, nous partageons les plus grands moments d’intimité qui soient avec nos patients vivant leurs derniers moments, ainsi qu’avec leurs familles et leurs proches qui, avec beaucoup de confiance, arrivent à nous laisser prendre soin d’eux aussi. Je suis remplie de gratitude pour les échanges, les rires et les pleurs que je vis ici. Je suis aussi très fière de faire partie de cette belle et grande famille composée de professionnels et de bénévoles dévoués et passionnés. Ce que nous vivons ici, c’est beau, c’est grand ! »
— Corinne Pilote, infirmière auxiliaire depuis le 8 avril 2014
« Être bénévole à l’accueil, c’est, pour moi, accueillir les visiteurs avec bienveillance et sourire afin que ces personnes ressentent une certaine chaleur humaine qui puisse les réconforter. Être bénévole à l’accueil, c’est aussi être affable avec toute autre personne qui se présente, et être de bonne compagnie pour le personnel de La Maison. Le bénévolat me procure le sentiment d’être une meilleure personne car, donner enrichit notre cœur. »
— Lise Lemay, bénévole à l’accueil depuis janvier 2010
« J’aime travailler à La Maison; aider les autres me fait un bien immense et les résidents sont inspirants et courageux. J’espère pouvoir travailler encore plusieurs années; les gens avec qui je travaille sont extraordinaires. »
— Murielle Lavoie, bénévole aux soins depuis janvier 2010
« La présence, le soutien, l’écoute et les enseignements offerts par toute l’équipe de La Maison, au patient et à ses proches, sont essentiels. Ils sont l’essence même de qui nous sommes comme soignants. Pour moi, l’accompagnement psychosocial de fin de vie implique un intérêt à comprendre la personne dans le plus grand respect de son cheminement et de son rythme, en lui permettant d’accéder à ce qui est le plus significatif pour elle. Accompagner nécessite l’acceptation de la personne dans son intégrité, dans ce qu’elle a d’unique et d’individuel à cette étape singulière de sa vie. La fin de vie est propice à une grande intensité émotionnelle tant pour le patient que pour ses proches. Il est donc primordial, tout au long du séjour à La Maison, de faire preuve de respect, d’ouverture et de non jugement.
«Accompagner quelqu’un, c’est se placer ni devant, ni dernière, ni à la place. C’est être à côté» Joseph Templier »
— Stéphanie La Rocque, travailleuse sociale depuis le 1er mai 2012
« Faire du bénévolat en soins palliatifs est un cadeau magnifique à se faire. C’est l’occasion unique de faire des rencontres pleines de moments simples, vrais, touchants et tellement nourrissants. C’est aussi faire équipe avec des personnes de coeur et totalement engagées à faire du bien à chaque personne qui passe à la maison. C’est un grand privilège de côtoyer la mort qui est si pleine de vie et de beauté... ça me permet de mieux l’apprivoiser. Merci !  »
— Marie-Josée Legris, bénévole aux soins depuis le 2 mai 2017
« La première fois que j’ai mis les pieds à La Maison, j’ai ressenti le calme qui émane de l’endroit et je me suis sentie interpellée. Cela fait maintenant cinq ans que je suis préposée aux bénéficiaires auprès des patients de La Maison. Ce que je retrouve en ces lieux, c’est une équipe dévouée ayant à coeur le bien-être des patients et des familles qui les entourent. Le travail de nuit n’étant pas facile, la direction de La Maison prend à coeur l’environnement et la sécurité de son personnel; je m’y sens bien. Grâce aux dons reçus, nous avons maintenant un verticalisateur pour protéger les patients et le personnel. Celui-ci aide à préserver l’autonomie et à faciliter mon travail. C’est un réconfort de savoir qu’il y a, à Saint-Vincent-de-Paul, une Maison de soins de fin de vie remplie de Sérénité et avec autant d’harmonie. C’est pour moi une fierté d’y contribuer. »
— Roxanne Cahill, préposée aux bénéficiaires depuis le 21 septembre 2015
« Germaine Picotin, bénévole à l’accueil depuis le 22 avril 2017, est l’auteure du livre « La Maison de la Sérénité ». Celle-ci a investi 509 heures dans ce projet sur une période de 2.5 ans. C’est un exemple d’un don de soi exemplaire. Elle a mené de main de maître la gestion du projet, en collaboration avec Linda Bernard, agente de développement philanthropique. Celles-ci ont été appuyées par Ariane Riou, cofondatrice de La Maison, Jeannette Rioux, administratrice au conseil d’administration, Elisa Pucella, directrice médicale, Nicolas Archambault, réalisateur et producteur de contenu et Pauline Gilbert, directrice générale. »
« Depuis le début de l’année 2019, Jean Bertrand, bénévole, coordonne le projet de peinture de La Maison. Il est supporté par une équipe de bénévoles : sa conjointe, Ginette Roy, ainsi que Louise Gauthier et Louise St-Aubin. L’apport de ces bénévoles est inestimable : un total de 800,5 heures à ce jour. Ils accomplissent ce travail colossal à travers le quotidien du personnel, tout en préservant la quiétude des patients. Le projet est toujours en cours. »